L’objectif de l’étude était de contribuer à l’amélioration de la connaissance de la filière en Nouvelle-Aquitaine, afin d’appuyer les politiques d’aides et d’accompagnement de la Région en vue de développer une filière numérique responsable, répondant notamment au principe des 4R (Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler). Les parties prenantes de la filière ont été mobilisées pour contribuer à cet état des lieux régional. En octobre 2024, les principaux résultats de l’étude sont disponibles sur le site de l’ORDEC.

ordec déchets numérique

Catégories des flux du numérique

Les équipements et les déchets issus d’équipements numériques font partie des équipements électriques et électroniques (EEE) suivis dans le cadre de la filière à responsabilité élargie des producteurs d’EEE (filière REP) :

  • La catégorie 2 regroupe les « Écrans, moniteurs et équipements comprenant des écrans d’une surface supérieure à 100 cm² » ;
  • La catégorie 6 regroupe les « Petits équipements informatiques et de télécommunications ».

A noter que les déchets ménagers issus des équipements numériques de la catégorie 6 se retrouvent en mélange avec d’autres déchets issus de petits appareils électriques et électroniques. L’application de ratio a donc été nécessaire pour estimer les quantités de déchets collectés.

Principaux résultats (sur données 2022)

  • En 2022, l’AREC estime à 13 milliers de tonnes les quantités de déchets numériques collectés en région.
  • 10 milliers de tonnes sont issues des flux ménagers dont les 3/4 ont été collectées via le réseau de déchèteries.
  • L’enquête réalisée dans le cadre de l’étude permet d’identifier plus de 80 établissements implantés en région ayant reçus des flux numériques en 2022. Les flux numériques pris en charge par des établissements recevant d’autres flux d’EEE se retrouvent parfois en mélange, ce qui complexifie leur suivi.
  • Parmi eux, 27 ont déclaré avoir une activité de reconditionnement d’équipements numériques. Tous appartiennent à une entreprise de l’économie sociale et solidaire. Les ¾ ont moins de 10 ETP salariés. 1/3 sont engagés dans une démarche qualité (WEELABEX, CENELEC, QUALICERT, QUALIREPAR). 23 ont mis en place un processus d’effacement des données et/ou de reconfiguration des équipements numériques (Aiken software, Blancco, KILL DISK, etc.).
  • Les limites et freins identifiés au développement d’une activité de reconditionnement concernent l’accès au gisement (en quantité et en qualité), l’accès aux pièces détachées, le manque de ressources humaines, le manque de compétences techniques, des infrastructures parfois insuffisantes, un marché concurrentiel pour l’accès au gisement et pour la revente, ainsi que l’obsolescence logicielle.

Retrouvez les résultats de l’étude

Filière des déchets numériques – ORDEC


CONTACT

Sonia GRELLIER : grellier.s[@]arec-na.com