Quelle animation ?
Pour aller plus loin dans la connaissance de ce vecteur de diffusion de l’énergie thermique indispensable à une croissance significative des énergies renouvelables, l’AREC travaille à la mise en place d’un outil de suivi de l’ensemble des réseaux de chaleurs (énergie renouvelable et fossile) et à une méthode d’identification des zones favorables au développement ou à l’extension de réseaux.
Pour cela, l’AREC anime un groupe de travail composé de :
- l’ADEME,
- la Région Nouvelle-Aquitaine,
- le CRER (Centre Régional des Energies Renouvelables),
- le SEHV (Syndicat d’Energie de la Haute Vienne),
- le CIBE (Comité Interprofessionnel du Bois Energie),
- l’ALEC (Agence Locale de l’Energie et du Climat) de la métropole bordelaise et de la Gironde,
- et d’autres acteurs du territoire.
Une première réunion a eu lieu fin 2019 pour présenter les enjeux et les différentes méthodologies existantes.
Partage de données et système d’observation
Des échanges de données avec les relais locaux EnR ont permis d’affiner la connaissance locale des réseaux de chaleur. De plus, un travail de développement en interne permet de mettre en place un système d’observation qui sera nourri de l’ensemble des informations sur :
- Les réseaux de chaleur existants ;
- Les appareils de productions d’énergie et leurs caractéristiques ;
- La nature et les quantités d’énergie consommées dans les réseaux ;
- Les bâtiments desservis, aussi bien en typologie, en nombre ou en surface chauffée ;
- Les extensions de réseau observés.
Par la suite, un travail exploratoire d’identification des zones favorables va être mené à partir d’exploitations cartographiques des besoins de chaleur de certains bâtiments. L’OREGES doit signer prochainement une convention en ce sens avec un territoire expérimentateur.